On se demande parfois à quoi servent les médias.
Lorsque le monde financier veut imposer de nouvelles contraintes sur le peuple, tous les peuples car la bourse est par nature sans frontière, il fait joujou avec les indices boursiers, provoque de grossières variations toutes plus insignifiantes les unes que les autres puisque les actifs boursiers sont intangibles (transactions électroniques), mais pour que l'arnaque fonctionne, il faut une caisse de résonance : les médias.
Voici donc l'article du Monde, les meilleurs morceaux :
extrait : "Par un effet domino, la crise du marché immobilier américain semble aujourd'hui menacer la stabilité du système bancaire mondial. Selon le quotidien Handelsblatt du 2 août, Joschen Sanio à la tête du régulateur boursier allemand, la BaFin, estime que son pays est "menacé de la plus grave crise financière depuis 1931". Les cours des banques américaines Morgan Stanley, JP Morgan ou Bear Stearns ont ainsi vu leurs cours respectifs décrocher de 13 %, 19 % et 24 %, depuis le début du mois de juin. L'Europe n'est pas épargnée. Utilisant comme garantie la valeur de la maison achetée, la chute des prix a rendu nombre de ménages insolvables. (...)"
Je vous passe le reste, car l'article est tout entier fait d'hyperboles à la con. Des générateurs de stress pour des lecteurs crédules et naïfs (et qui votent sarkozy pour certains d'entre eux).
On voit bien pourtant que ce qui est manipulé par des transactions électroniques
dans un sens, peut l'être tout aussi facilement dans l'autre. Pire, à chaque fois que le cours d'action varie, de nombreux intermédiaires se remplissent les poches. Je fais vite, toutes ces gesticulations sont pilotées à distance par les grands qui dirigent le monde. Il n'y rien de réel. On veut créer une crise bien réelle. Mais pour que la tromperie marche, il faut des gens crédules.
A bon entendeur...