Une fois de plus, la Russie montre la voie. On apprend :
extrait : "Russia said on Wednesday it was slowing down the speed of Twitter in retaliation for its alleged failure to remove banned content, and threatened a total block if the U.S. platform did not comply with its deletion demands."
Que l'état Russe intervienne sur la capacité d'une entreprise à servir ses utilisateurs, évidemment je suis contre, par principe. Mais rien ne prouve aujourd'hui que Twitter soit un service public, par le fait qu'elle censure tout ce qui sort de l'idéologie progressiste de son PDG. Et à ce moment là, instantanément, Twitter n'est plus une plateforme de communication libre, ce n'est plus qu'une plateforme de propagande. Parfaitement attaquable dans la plupart des démocraties du monde pour leur particpation dans son rôle "d'éditeur" qui interfère dans la communication entre les utilisateurs. Twitter ne peut pas se cacher en disant qu'ils ne sont qu'un tuyau. Ils pourraient l'être, mais ont décidé que non.
Freiner ou bloquer Twitter n'est que du fair play. Refuser par principe de bloquer ou freiner un outil de propagande de masse est irresponsable : et c'est ce qui se passe dans nos démocraties actuellement. La Russie sauve l'honneur de ce point de vue.